Posté le février 23, 2002 dans Divers | Commentaires fermés sur Ensemble de violes de gamb

Jérôme Hantai et Alix Verzier

11 août 2002

Jérôme Hantaï et Alix Verzier nous ont offert l’occasion d’entendre une musique rare : les compositions pour deux violes de Monsieur de Sainte Colombe, figure marquante de la musique française du XVII° siècle. Ce n’est qu’en 1966 que l’on redécouvrit le recueil des 67 « concerts à deux violes esgales » que son auteur ne s’était jamais soucié de publier : lui-même virtuose de la viole réservait cette musique à ses proches, amis ou élèves. Ces compositions, tour à tour rêveuses ou enjouées, graves ou dansantes comptent parmi les œuvres les plus raffinées de la musique française à la fin du XVII° siècle. La structure en est très libre, aliénant des pièces presque improvisées, des « récits », et des mouvements de danse.

Les œuvres de François Couperin et Joseph Bodin de Boismortier pourraient au premier abord paraître plus conventionnelles, avec les quatre mouvements habituels de la sonate (même si Couperin conserve le titre des « concerts », mais le raffinement de l’écriture en duo leur confère une atmosphère très originale, faite de poésie et de légèreté. Ces compositions, publiées respectivement en 1724 et 1725, ont gardé le ton très intime de conversation qui faisait déjà le charme des concerts de Ste Colombe, 50 ans plus tôt.
D’un recueil anonyme, conservé à la Bibliothèque Nationale, et daté du milieu du XVIIIè siècle, Jérôme Hantaï et Alix Verzier ont choisi la troisième sonate, rare exemple français d’une tentative d’adaptation de l’écriture idiomatique pour la viole au nouveau style « galant » de l’époque préclassique, sensible notamment dans le dernier mouvement, un menuet à variations.

Jérôme Hantai

Jérôme Hantaï étudie la viole de gambe auprès de Wieland Kuijken au Conservatoire Royal de Bruxelles, où il obtient un Premier Prix en 1984.

Parallèlement, il s’intéresse aux instruments à claviers anciens et surtout au piano forte.

Ses activités de concertiste le conduisent à jouer sous la direction de Jean Claude Malgoire, René Jacobs et Sigiswald Kuijken.

Tout en menant des activités d’enseignement, il se consacre désormais à la musique de chambre : il fait partie du Trio Hantaï avec ses frères Marc et Pierre, anime des ensembles de violes, un trio avec piano, et accompagne des chanteurs.
Ses enregistrements font l’objet d’éloges unanimes de la critique.

Alix Verzier

Alix Verzier étudie le violoncelle auprès de Patrice Gabard à Lyon, et de Christophe Coin au Conservatoire National Supérieur de Paris où elle obtient un Premier Prix en 1991.

Elle joue aussi de la viole.

Alix Verzier est membre de plusieurs ensembles de musique ancienne comme « les Arts Florissants » (William Christie) ou « l’ensemble baroque de Limoges » (Christophe Coin), avec lesquels elle a enregistré de très nombreux disques.

Programme du concert du 11 août 2002

Mr DE SAINTE COLOMBE (concert à 2 violes esgalles)

Concert LXè « le Majestueux »
Concert LXIIè « l’ Infidelle »
Concert XLVIè « l’Estonné »
Concert LIIè « l’Estourdy »
Concert XXIIè « l’Escontant »
Concert XXXVIIIè « le Meslé »
Concert XLVIIIè « le Raporté »

François COUPERIN (XII concert des goûts réunis)

« douzième concert à deux violes, ou autres instruments à l’unisson »
(« pointé-coulé », badinage, lentement, air)

anonyme français (vers 1750)
« sonate terza » (andante, presto, andante, cantabile)

Joseph BODIN DE BOISMORTIER

sonate opus 10 n° 2
(gravement, gayment, doucement, gavotte)

Posté le février 23, 2002 dans Divers | Commentaires fermés sur Maya Dashuk

Maya DASHUK, soprano lyrique accompagnée au piano par Marika HOFMEYR

14 juillet 2002

Le talent de Maya DASHUK est apprécié par les plus grands musiciens. Montserrat Caballe elle-même déclarait en juin 1999 avoir « été impressionnée par sa musicalité et par sa force d’expression ». Maya DASHUK venait de remporter le Premier Prix au Premier Concours International de Chant Montserrat Caballe à Andorre.

maya-dashuk.jpgNée en 1976, à Saint-Pétersbourg en Russie, et après des études musicales de base, elle a étudié le chant en 1993 avec Maître Valentin GAGEN, au Conservatoire d’Etat de Saint-Pétersbourg.
En novembre 1996, elle a pris part au Concours International de Chant Diaghilev de Perm en Russie et en novembre 1997, elle a été très remarquée au Concours International de Chant Glinka de Samara en Russie.

En octobre 1999, la jeune soprano lyrique a participé à une émission de télévision allemande produite par Spektrum TV pour ARTE et la ZDF : « les stars de demain », diffusée le 9 janvier 2000 en France et en Allemagne.
En janvier 2000, elle s’est faite entendre dans le rôle de Musetta de « la Bohème » dans le cadre du Teatro del l’Opéra de Rome.

Le 26 janvier 2000, Maya DASHUK a donné un récital remarquable dans le cadre du MIDEM à Cannes. Le 27 mars 2000, elle a donné un récital à la salle Gaveau de Paris. Peu de temps après, elle a chanté le rôle de Violetta de « La Traviata » à Saint-Pétersbourg. Par la suite elle s’est produite au concert des « Trois Ave Maria » en la Cathédrale de Smolny à Saint-Pétersbourg.

C’est en juin 2000, qu’elle a obtenu son diplôme final du Conservatoire de Saint-Pétersbourg.

Le 26 juillet 2000, elle a donné un récital à Reims dans le cadre des Flâneries Musicales d’Eté. Puis, le 22 octobre 2000, elle a donné un récital solo en l’Eglise United Church of Christ de Naples en Floride. En novembre 2000, elle s’est produite au Festival de Musique Trans-Classiques à Meudon.

En juillet 2001, elle a chanté le rôle de Flora dans « La Traviata » au Festival Verdi à Parme en Italie. En octobre 2001, elle a gagné le 3ème Prix au Concours Operalia de Placido Domingo à Washington.

Programme du Récital du 14 juillet 2002 au Prieuré de Marcevol

BIZET Aria de Micaela, de « CARMEN »

MASSENET Aria « Les Adieux de Manon », de Manon LESCAUT »

STRAVINSKY Mélodie « Myosotis, d’amour fleurette »
Aria de la jeune fille, de « MAVRA »
« la novice », opus 6 n°1

RACHMANINOV Mélodie « les Marguerites », opus 38
Mélodie « un rêve », opus 8 n° 5
Mélodie « la nuit est triste », opus 26 n° 12

TCHAIKOVSKY Arioso d’Iolanta de l’opéra « IOLANTHE »

MATVEEV Groupe de chants folkloriques traditionnels russes

Posté le février 23, 2002 dans Divers | Commentaires fermés sur Les après-midi de Montalba

Joan RUBINAT, piano / Juillet 2002

BACH

Préludes et Fugues du « clavier bien tempéré »
Partita n°6 en mi mineur

DEBUSSY

Deux arabesques
Sept préludes

20 juillet 2002

Trio Cavatine, « violon, violoncelle, piano »

BEETHOVEN

Trio des Esprits op 70 n° 1
« allegro vivace e con brio »
« largo assaï ad espressivo »
« presto »

MENDELSSOHN

Trio op 49 n° 1
« molto allegro agitato »
« andante con moto tranquille »
« sehserzo leggiero e vivace »
« finale allegro assaï appassionate »

joan-rubinat.jpg

27 juillet 2002

Duos
Françoise KUPIEC, violon/Marika HOFMEYR, piano
Valérie KUPIEC, violoncelle/Marika HOFMEYR, piano

SCHUBERT

Sonatine pour violon et piano op 137 n°1

BEETHOVEN

3e sonate op 69 pour violoncelle et piano

FRANCK

Sonate en la majeur pour violoncelle et piano

Posté le février 23, 2002 dans Divers | Commentaires fermés sur Cantate et lieders

Isabelle POULENARD (soprano)
Carole PARER (piano forte)

le 21 juillet 2002

Habituées à interpréter les musiques du XVII° et XVIII°, les deux musiciennes avaient choisi de débuter ce programme classique et pré-romantique, préfigurant déjà l’esprit impressionniste, avec la cantate de HAYDN « Arianna a Naxos ». Ensuite les lieder de MOZART et REICHART accompagnés par le piano-forte, plongèrent le public dans l’intimité du chant. En exprimant des sentiments humains exacerbés, depuis le drame en musique chez HAYDN jusqu’à la contemplation de la nature chez MOZART et REICHART.

Isabelle POULENARD

isabelle-poulenard.jpg
Après avoir passé 7 années à la Maîtrise de Radio-France et 3 ans à l’Ecole Nationale d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris, Isabelle Poulenard participe à de nombreuses productions de l’Atelier Lyrique de Tourcoing, sous la direction de Jean Claude Malgoire.

Son répertoire très varié, s’étend de l’opéra baroque à la création contemporaine en passant par des ouvrages de Mozart, Rossini, Weber,

Poulenc, etc… Elle a, par ailleurs, interprété le rôle de Susanna dans  » le nozze di Figaro  » de Mozart dans le cadre du Festival de Saint Céré 1998 ainsi que le rôle de Pamina dans  » die Zauberflöte  » de Mozart en 2000 ; cette production, mise en scène par Olivier Desbordes et Sylvie Ottin, a été enregistrée par FR3 et retransmise sur cette chaîne ainsi que sur Mezzo.

Elle a l’occasion de travailler avec des chefs d’orchestre, tels que Charles Dutoit, Mstislav Rostropovitch, William Christie, Marc Minkowski, Theodor Guschlbauer, René Jacobs, Richard Hickox, Mark Foster, Joël Suhubiette, … et se produit régulièrement en récital, notamment dans le cadre des concerts-récitals d’inauguration de l’Opéra Bastille en juillet 1989.

Carole PARER

Après des études de clavecin et basse continue au Conservatoire National Supérieur de Lyon dans les classes de Huguette Dreyfus et Françoise Lengellé, Carole Parer obtient le Diplôme Supérieur d’Etudes Musicales dans ces deux disciplines.

Elle se perfectionne ensuite auprès de Ton Koopman au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam, et reçoit également l’enseignement de claveciniste français comme Aline Zylberach. Elle se produit avec l’Orchestre de Chambre d’Auvergne sous la direction de Jean-Jacques Kantorow, également avec l’Orchestre de chambre de Toulouse.

Elle est pendant quelques années accompagnatrice des Cours Internationaux de Musique Ancienne de Mijas (Malaga) et El Escorial (Madrid).

Carole Parer est cofondatrice de l’ensemble Caravaggio à Perpignan, puis de la Fidelíssima avec qui elle se produit dans des festivals tels que : Festival de Musique Sacrée de Perpignan, Festival Musique en Catalogne Romane, Festival des Nits de Canço i musica …

Titulaire du Certificat d’Aptitude et du Diplôme d’Etat de musique ancienne, elle enseigne le clavecin et la basse continue au Conservatoire National de Région de Perpignan.

PROGRAMME

CANTATE ET LIEDERS

HAYDN Cantate  » Arianna a Naxos  »

MOZART Das Veilchen (KV 476)
An Chloe (KV 524)
Abendempfindung an Laura (KV 523)
Fantaisie en un mineur pour piano-forte

REICHARDT Aus Proserpina
Aus Euphrosyne
Rastlose Liebe (neuere Komposition)
Meeresstille
« Mit vollen Atemzügen … » air d’Elmire

Posté le février 23, 2002 dans Divers | Commentaires fermés sur La Dolça Furia

Maya LEMOS : soprano
Eva GODARD : cornet à bouquin, flûte à bec
Jean Luc REDUREAU : cornet à bouquin, flûte à bec
Isabelle DUMONT : viole de gambe
Zdenka OSTADALOVA : clavecin
Leonardo LOREDO : théorbe, guitare baroque

28 juillet 2002

Emouvoir, persuader, convertir et nous subjuguer par la ferveur amoureuse ou religieuse, tel est le génie de l’ère baroque. Et celui de l’ensemble La Dolça Furia qui revisite l’histoire de la musique à travers une promenade parmi la vaste palette des sentiments humains.

L’ensemble La Dolça Fùria a été fondé par des élèves du C.N.R. de Paris en 1999, dans la classe de musique de chambre, du Département de Musique Ancienne.
Les musiciens que constituent l’ensemble ont une grande expérience professionnelle, comme solistes ou membres d’autres ensembles spécialisés en musique ancienne, comme l’ensemble La Fenice (J. Tubery), l’ensemble Mala Punica (P. Memelsdorf), l’ensemble Sagittarius (M. Laplenie), l’ensemble Obsidienne (E. Bonnardot), Amsterdam Baroque Orchestra (T. Koopman) entre autres.

Dès sa fondation La Dolça Fùria a fait des concerts à Paris (Centre Culturel Tchèque et Chapelle de la Pitié Salpêtrière) et région parisienne. Elle a également donné une série de concerts au Brésil.

Elle se dédie à l’interprétation de la musique des XVIè et XVIIè siècles, avec un intérêt particulier pour la musique italienne du seicento, « la seconda prattica » ou « il stile moderno ».

Interprètes

Maya LEMOS : soprano

Suite à des études de musique à la Universidade de Rio de Janeiro – UNI-RIO, Brésil, elle obtient le diplôme d’Enseignement Musical. Elle a participé aux stages et master classes dans le domaine de la musique baroque de Monique Zanetti, Suzie le Blanc et Jérôme Correas. Elle est actuellement élève au C.N.R. de Metz dans la classe de Monique Zanetti, et prépare un doctorat en Musicologie et Histoire de la Musique à l’Université de Paris IV – Sorbonne.

Au Brésil, elle a fondé divers ensembles au sein desquels elle se produit en concert : Caliope, qui se dédie à l’interprétation de la musique renaissance et baroque : A. Fuzarca, consacré à la musique baroque et à la musique traditionnelle brésilienne et Instrumentarium, spécialisé dans le répertoire du seicento italien.

Jean Luc REDUREAU : cornet à bouquin & flûte à bec

Il a étudié la flûte à bec avec robin Troman et le traverso avec G.Sharapan, les anches anciennes avec B. Delpierre, le cornet à bouquin avec Jean Tubery et Serge Delmas. Il a obtenu successivement une médaille d’or de flûte à bec à l’E.N.M. d’Evry, le Diplôme d’Etat d’instruments anciens et un premier prix de flûte à bec., au C.N.R. de Boulogne Billancourt. Il suit actuellement les cours du département de musique ancienne du C.N.R . de Paris, avec J. Tubery. Il joue et enregistre avec l’ensemble Obsidienne (direction E. Bonnardot), l’ensemble Perceval (direction G. Robert). Il a tourné avec l’ensemble Guillaume de Machaut (direction J. Belliard), il est membre fondateur des ensembles Fors Salament et Fiorenza. Il est professeur de flûte à bec et musique ancienne aux Conservatoires de Buc (78) et Chilly Mazarin (91).

Isabelle DUMONT : viole de gambe

Après avoir étudié le trombone au C.N.R. de Cergy – Pontoise, elle se spécialise en sacqueboute et musique renaissance auprès de Franck Poitrineau au C.N.R. de Tours et de Jean Jacques Herbin au C.N.R. de Paris.

Elle a obtenu le premier prix en clavecin et musique de chambre au Conservatoire du 7è arrondissement et au C.N.R. de Cergy – Pontoise. Elle enseigne cette discipline à l’Ecole de Musique du Plessis Bouchard et de Cergy –Saint Christophe (95). Elle accompagne les cours de danse pendant le stage de Pontlevoy, depuis années. Elle se produit régulièrement au sein d’ensembles vocaux et instrumentaux, lors de récitals, festivals ou spectacles de rue, en tant que claveciniste ou sacqueboutière.

Zdenka OSTADALOVA : clavecin

Après des études de piano à Brno en République Tchèque couronnées par un diplôme Absolutorium, elle a étudié le clavecin à Janack Académie de musique sous la direction de Barbara Willi et Stanislav Heller.

Elle a obtenu, en France, à l’E.N.D.M. de la Vallée de Chevreuse, une médaille d’or en clavecin sous la direction de Michelle Devérité et en musique de chambre avec Antoine Ladrette et Jean Pierre Nicolas. Elle poursuit ses études de clavecin, de basse continue et musique de chambre au département de musique ancienne du C.N.R. de Paris, avec Noëlle Spieth et Kenneth Weiss, où elle reçoit le Diplôme Supérieur de Musique Ancienne à « l’unanimité ». Elle a obtenu le 3è prix du Concours International de Clavecin de Ville d’Avray. Elle étudie actuellement la piano forte avec Patrick Cohen au C.N.R. de Paris et se produit en soliste et travaille avec des ensembles de musique baroque.

Leonardo LOREDO : théorbe & guitare baroque

Diplômé de musique à l’Université de Rio de Janeiro, Brésil, il étudie le luth renaissance et le théorbe avec Vincent Dumestre, ainsi qu’avec Eugène Ferré, lors de divers stages et master classes . Il suit actuellement le cours de luth et théorbe du département de musique ancienne du C.N.R. de Paris avec Claire Antonini. Fondateur et musicien au Brésil de l’ensemble Atempo, de l’ensemble Seculo et Longa Florata , il participe en France à l’ensemble Diferencias et Fiorenza. Il a joué dans l’opéra Julio César de G.F. Haendel (direction de Patrick Bismuth en 1997, la comédie –ballet Les Amants Magnifiques de J.B. Lully (direction de Sébastien Marc en 1997), l’opéra Orfeo de C. Monteverdi (direction de Marcelo Fagerlande en 1998) et de l’opéra Armide de J.B. Lully (direction de Laurence Pottier en 1999). Il a enregistré le CD Annua Gaudia avec l’ensemble Longa Florata en 1998.

PROGRAMME du concert du 28 juillet 2002

L’amour

MONTEVERDI Introduction Sinfonia
MERULA Les plaisirs de l’amour Ruggiero
MONTEVERDI La joie de la conquête Quel sguardo sdegnosetto
Désirs précieux Ciccona en sol
Non è di gentil

La haine

CIMA La m̩fiance Рesprits inquiets Sonata a 2
MERULA La jalousie Folle è ben che si crede
ROGNONI La haine Susanne un jour
CIMA Douleurs et peines Sonata a 2
MERULA La constance Menti lingua bugiarda

L’espoir

SANCES Plaintes et tourments Usurpator Tirano
KAPSBERGER Passacaglia
FALCONIERI Nouvelles flammes de l’espoir L’Eroica & ciccona
SANCES L’espoir – le recommencement Accenti queruli

dolca-furia.jpg

Posté le février 23, 2002 dans Divers | Commentaires fermés sur Du cunéiforme à l’arobase

Les grandes civilisations de l’écrit

Photographies de Dominique SARRAUTE

Exposition prêtée par l’Imprimerie Nationale

du 3 au 22 septembre 2002

Inventés par les premiers hommes pour communiquer et échanger le savoir, les signes de l’écriture ont, de tous temps, été nécessaires pour apprendre, enseigner, créer … Certaines langues sont mortes ou disparues, parfois oubliées, d’autres sont toujours en activité, sinon en devenir …

En photographiant ces minuscules poinçons, Dominique Sarraute a voulu les donner à voir dans un espace inhabituel. A leur raison d’être utilitaire, elle a ajouté une esthétique indéniable. Par une démarche novatrice, elle crée un lien entre art et industrie.

Ces lettres, toutes différentes, et représentant toute la diversité des civilisations des cinq continents, se sont fondues en une lettre de lumière : l’arobase. Ce signe, né du A marchand de la Renaissance, donne une liberté inattendue, grâce à Internet, d’approcher rapidement ces civilisations et de s’y mêler.

Les poinçons d’acier qu’elle a choisi d’étudier appartiennent à l’Imprimerie Nationale, qui a constitué une collection unique de 230 000 poinçons dont les plus anciens datent de François 1er. L’ensemble regroupe près de 800 langues du monde entier depuis l’origine de l’écrit.
Ces 36 pièces, classées monuments historiques, sont parmi les plus exceptionnelles du patrimoine historique et artistique de l’Imprimerie Nationale. Elle représentent les civilisations des cinq continents :

L’Orient : cunéiforme
L’Asie : chinois, japonais
L’Occident : gothique
L’Afrique : hiéroglyphe
L’Amérique : maya

Le Virtuel : arobase

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